Le retour des formations avec Anne
Quatre nouveaux moniteurs

Il y a longtemps qu'on n'avait pas organisé de stage de formation. Même si on avait été les premiers... 
Premiers à avoir l'idée de former de vrais moniteurs de ski-roues. Premiers à organiser la formation.  Premiers à
mettre noir sur blanc les contenus de cette formation. Anne, notre chef à tous, avait fait un  sacré boulot qui sert depuis
à toutes les formations de la Fédé... Mais nous, depuis les Vosges en 2002  où elle était encore la formatrice de quelques 
bons moniteurs, on n'avait guère été présents.

Voilà qui remet les pendules à l'heure. Quatre nouveaux moniteurs viennent d'être "intrônisés"  en Bretagne pendant 
4 jours de formation intensive.


C'est pas un col, mais l'arrivée au "sommet" de la piste de la Forêt de Rennes. Même pas fatigués pour la photo de famille: 
Françoise, Pierre, Jean-Marc et Gilles en compagnie de Anne.

"Faire" un moniteur, c'est pas du gâteau. 

Il faut déjà trouver les skieurs qui ont la "fibre"
pédagogique. 

Ensuite, il convient de s'assurer qu'ils
possèdent une bonne technique (difficile de se dire moniteur si d'emblée les élèves ont une technique équivalente (ou plus solide!) que celle du maître). 

Enfin, il est nécessaire d'être sérieux... mais juste pour apprendre! Après il faut posséder une bonne dose de bonne humeur et savoir faire preuve d'humour pour transmettre son savoir aux nouveaux du club,
aux gens qui viennent s'essayer à un sport un peu bizarre lors de séances d'initiations, aux skieurs des autres clubs de son comité qui ne comprennent pas que l'on puisse prendre son pied en skiant sur le
macadam...


Petit exercice pratique non prévu mais bien vu de la part des stagiaires: 
faire la promo du ski-roues auprès d'autres sportifs : ici les rollers d'un club 
de la région parisienne rencontrés sur la Voie verte en cours de stage.
Tout ça, nos quatre candidats, le possèdent. Surtout la bonne humeur. 

Dès le départ, Gilles met à l'aise. 
Son arrivée sur le stage a été
très remarquée...

Gilles, le petit dernier,
du club. Jeune, explosif,
un peu brouillon sur 
certains pas, mais qui 
plante tout le monde 
sur place quand il 
met la gomme.

Jean-Marc, notre 
"grenouille" qui sait 
interpréter le temps 
qu'il va faire avant chaque course (normal il travaille 
à Météo France!). 
Lui, il sourit même 
quand le ciel est morose.


Jean-Marc concentré et appliqué à
 parfaire son pas TGV

Françoise, la seule femme
du groupe qui n'hésite pas
à se lancer sur les courses
pour le plaisir, avec une
technique très appliquée 
et une vitesse de pointe 
un peu moins "pointue".
Qu'importe, le ski-roues
c'est d'abord du plaisir!


Françoise qui apprend aussi vite (pour elle-même) qu'elle sait transmettre aux autres.

Pierre encore un peu raide, mais son regard porte loin... surtout pour le club.
Et Pierre, notre président.
Calme, pondéré, qui regarde
le matos avec inquiétude
lorsque quelqu'un le dépasse
("Pas possible mes 
roulements doivent être
grippés !
")
Un stage c'est fait pour apprendre...

... des règles élémentaires de biologie (s'échauffer, s'étirer c'est 
aussi important que les techniques de progression)

...des techniques nouvelles (ici le freinage "citron" enseigné par
 Anne)

... à connaitre le matériel dans ses moindres détails
C'est aussi mettre en pratique des règles élémentaires de sécurité, savoir ce qu'il est indispensable d'avoir toujours sur soi, connaître son itinéraire ou parcours sur le bout des doigts, savoir écouter et comprendre les demandes de ceux avec qui l'on partage sa passion, chercher et surtout trouver le petit truc sympa qui saura générer le déclic dans l'esprit et les gestes du petit nouveau afin qu'il apprenne plus vite...

Un vrai boulot! Mais un boulot passionnant. La preuve, les nouveaux moniteurs sont prêts à vous faire découvrir tous les plaisirs du ski-roues. Il suffit de les contacter.

Bon, allez, on révise

On s'échauffe, on s'étire. Et tous! Non, mais...
Pas de tire au flan. Le moniteur doit avoir l'oeil
 partout

Puis on s'élance pour "apprendre" ou
"perfectionner" la technique de ses élèves... que le
 moniteur, a toujours  en point de mire...

En fin de séance, après avoir fait
chauffer les roulements, on peut
entretenir son matérie
Et qui croyez-vous est le plus fatigué en fin de stage?

Le formateur ! Mais s'il n'en peut plus, c'est que les stagiaires (pardon, le moniteurs maintenant) on su être à la hauteur de ce qu'on leur demandait.

Alors, à bientôt avec une autre équipe 

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