Un petit peu d'histoire |
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Et
si on vous racontait un peu l'histoire du ski-roues. C'est vrai, on vous parle de ce sport, et on oublie de dire d'où il vient et comment il se pratique ailleurs. Bon, on ne va pas ouvrir un énorme bouquin d'histoire. Le ski-roues, ce n'est pas un sport très ancien, mais il faut quand même remonter au début du XXe siècle pour trouver les premiers skis à roulettes... Scandinaves, mais aussi Italiens, Allemands... seront à l'origine du développement de ce sport. |
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S'il y a eu des
précurseurs, on ne voit vraiment des skieurs sur macadam que depuis le debut des années 70. Pas seulement à la montagne. A la fin de l'été 1973, on pouvait croiser à Quiberon (Morbihan) les membres de l'équipe de France de ski de fond à l'entraînement entre deux séances de thalasso. Et sur des skis à trois roues pas faciles à manier, mais finalement assez rapides... Les skis à roues étroites ont existé en même temps que les skis à roues larges. Ces derniers, plus "mastoc" mais aussi plus confortables avec des roues en caoutchouc plus souples, étaient aussi moins rapides... Entraînement à
l'INSEP de membres de l'équipe de France avant les jeux
olympiques de 1972 à Sapporo (Japon). |
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Curieux, c'est avec ces skis à roues
larges que se développent les premières courses . On s'amuse à monter des cols, on tourne en rond de plus en plus vite, on fait de la distance entre villes... En France naît le "Macadam ski" avec un nombre de rencontres impressionnant, avec même une course en plein Paris : " Le Paris dégivré ". Y participent des skieurs qui ne sont en rien des montagnards. Et les premiers sur les podiums ne sont pas forcément des champions de la glisse sur neige. A la fin des années 80, un Rennais, François Gautier, termine premier junior du Macadamski...Yannick Favro, un Tourangeau, établit un record du monde de distance (plus de 420 km en 24 h) - record, battu seulement en août 2000 par Roger Ruffier-Planche sur plus de 507 km - puis Thierry Seïté, un Brestois, s'offre le record de durée (30 heures sans discontinuer pour le Téléthon) avant defaire" 221 km sur un circuit plat mais sinueux en 12 h pour les "Virades de l'espoir"... |
Le ski-roues est promis
a un bel avenir. Tout comme le "patin à
roulettes" qui fait sa mutation dans la même
période. Patatras! L'élan donné au ski-roues est arrêté en pleine glisse.. Enfin, en France! Parce qu'en Italie (et dans bien d'autres pays), c'est exactement le contraire qui se passe, bien que, d'un côté comme de l'autre des Alpes, on explique des phénomènes inverses par les mêmes raisons : l'arrivée d'un nouveau matériel, plus léger, plus rapide et qui oblige à plus de virtuosité dans des pelotons lancés à pleine vitesse... Allez donc comprendre pourquoi... |
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Course de longue distance dans le Val di Fiemme en Italie. Il y a du monde! (Photo aimablement prêtée par Roberto Tonusi.) |
Il y
a peut-être une explication. En France, la Fédération Française de
ski pense |
Une autre piste
pour expliquer cet apparent déclin "La
vocation première du rollerski est dêtre le
meilleur vecteur de préparation estivale |
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Alors,
le ski-roues est-il réservé à une élite ? Certainement pas. Comme dans tout sport, l'élite doit se construire sur une "pyramide" : une base populaire très élargie, puis des niveaux sportifs de plus en plus resserrés jusqu'au plus haut niveau qui entraîne ... la base. Simple, non ? Allez donc
faire un tour sur le site de Roberto
Tonusi, Italien
passionné de ski-roues (et qui nous a aimablement
autorisés à reproduire deux photos de son site). Ouvrez tous les
liens, toutes les images... Et vous verrez que le ski-roues, en
Italie, est ainsi construit et que cela fonctionne très bien. |
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